• Hunger Games (tome 1) de Suzanne Collins

    Hunger Games (tome 1) de Suzanne Collins

     

    Hunger Games (tome 1) de Suzanne Collins

    A l’heure où j’ai commencé ce livre, je n’avais que survolé quelques chroniques en diagonales, laissé traîner mes oreilles à droite à gauche, mais en faisant attention à ne pas trop me laisser influencer. Un dernier exemple prouvant que je me suis lancée à l’aveuglette : je découvre le quatrième de couverture au moment où j’écris cette chronique.

    Avant tout, je tenais à parler de l’apparence général du livre, malgré une couverture que l’on retrouve en masse, que ce soit sur les blogs, les forums, les publicités, avoir le livre entre les mains est déjà différent. Sombre, mais avec des pointes de couleur qui attirent instantanément le regard, c’est une image qui ne s’oublie pas. Comme je le disais plus haut, je trouve que le résumé en dit trop. Et je suis bien contente de ne pas l’avoir lu. Tour d’abord il gâche une partie du suspens du tirage au sort, qui est un moment fort du livre, ensuite je pense qu’il ne met pas assez en avant le caractère dramatique et l’ambiance pesante du livre, celle qui fait battre le cœur à chaque instant. Pour continuer sur l’objet en lui-même, on peut parler de la présentation du contenu. Le livre se sépare en trois parties, elles-mêmes séparés en plusieurs chapitres. Les caractères sont gros, ce qui rend la lecture d’autant plus facile.

    C’est avec une facilité déconcertante que l’auteur nous entraîne dans son univers. Ce qu’elle dépeint rappelle parfois tellement la réalité que durant les 160 premières pages du roman, décrivant le quotidien de Katniss et de son district, je n’ai cessé de pleurer. Dès lors, bien avant que les jeux ne commencent, Suzanne Collins pose déjà une ambiance pesante et emprunte de réalisme. C’est avec une écriture simple, mais néanmoins pleines de poésies qu’elle plante une graine de tristesse, on ne peut s’empêcher, soit de subir avec les personnages, soient de se révolter pour eux… Une fois prit dans cette univers, on n’en ressort pas indemne, on se sent captif, comme si elle nous avait enfermé à l’intérieur des pages.

    Mais c’est surtout à travers ses personnages qu’elle fait passer toute la psychologie du roman. Plongée dès le début dans l’univers de Katniss, on évolue tout au long de l’histoire dans ces pensées. Dotée à la fois d’un caractère droit et fort, elle est néanmoins sensible, et peut même, avec un peu d’effort se montrer adorable. Si ce n’est pas le genre de personnage que j’apprécie d’habitude, et si j’ai parfois eu envie de lui dire d’ouvrir les yeux et surtout son cœur, je me suis beaucoup attachée à elle. Néanmoins, si Katniss a un caractère recherché et bien à elle, je n’ai pas retrouvé le même réalisme chez les autres personnages. J’ai trouvé Peeta parfois pitoyable, et beaucoup moins recherché, comme si elle n’avait mis l’accent que sur un personnage. Quant aux autres, s’ils m’on fait rire, et parfois pleurer, je ne m’y arrêterais pas, car je ne leur trouve pas assez de profondeur.

    Si j’ai été conquise par ce livre, je dois dire, qu’il m’a pourtant surprise en tant que dystopie. En effet, j’ai pour habitude de me dire en lisant ce genre de roman, que tout ce qui s’y passe pourrait, plus ou moins, arrivé dans l’une de nos sociétés. Et si, j’ai reconnu et approuvée certaines critiques de notre société, les Hunger Games quant à eux me paraissent vraiment loin et irréaliste. J’ai eu l’impression d’être plongé dans un livre merveilleux, plutôt que dans de la science-fiction. C’est peut-être parce qu’il met inconcevable que l’humanité arrive à un point où l’on puisse sacrifier à ce point des enfants, ou peut-être parce que contrairement à d’autres romans de ce genre, celui-ci ne repose pas sur les même bases…

    Pour conclure, j’avoue avec plaisir rejoindre l’engouement qui tourne autour de cette série avec le plus grand plaisir. Et si ce premier m’a fait verser de nombreuses larmes, maintenant digérer je n’ai plus qu’une envie : me lancer dans le second tome. C’est une lecture que je conseille à tout le monde, pour sa justesse et ses émotions, pour son climat et son écriture…

     

    Hunger Games (tome 1) de Suzanne Collins

    Science Fiction / Pocket Jeunesse / 400 p.

     

    Hunger Games (tome 1) de Suzanne Collins

    Peeta et Katniss sont tirés au sort pour participer aux Jeux de la Faim. La règle est simple : 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ? Dans chaque district de Panem une société reconstruite sur les ruines des États-Unis deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an. Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé... Alors que les candidats tombent comme des mouches, que les alliances se font et se défont, Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l antenne. La jeune fille avoue elle-aussi son amour. Calcul ? Idylle qui se conclura par la mort d un des amants ? Un suicide ? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim...


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