• Insurgés (tome 2) de Veronica Roth

    Insurgés (tome 2) de Veronica Roth

     

    Insurgés (tome 2) de Veronica Roth

     Le Monde de Tris a volé en éclat.

    La Guerre a dressé contre elles les factions qui régissent la société, 
    Elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs. 

    Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité.

    Mais elle est divergente. 
    Plus que tout autre, elle doit choisir son camp.

    Et se battre pour sauver ce qui peut encore l'être.

     

    Insurgés (tome 2) de Veronica Roth

    Science-Fiction / Nathan / 463 p.

     

    Insurgés (tome 2) de Veronica Roth

    Voilà des mois que le tome 2 de Divergent traînait dans ma bibliothèque sans que je me décide à l’ouvrir. J’avais peur d’être déçu, alors que le premier tome m’avait enchantée. Je regrette maintenant d’avoir attendu si longtemps, tant cette lecture a confirmé mon amour pour cette série. Ce premier tome, dans l’élan du premier a finit de me conquérir, et me laisse présager une suite de toute beauté qu’il me tarde déjà de lire.

    Si le contenu m’a ravie, l’apparence du livre, elle m’a beaucoup déçue. Je n’aime pas du tout cette nouvelle couverture, ni-même le changement de titre, même si c’est à une lettre près. Pourquoi donc ne sont-ils pas resté sur la même lancé ? Certes la couverture du premier tome n’avait rien d’exceptionnel, mais comparée à celle-ci elle est. A la place d’une photo insipide, j’aurais largement préféré un dessin, même simple et surtout qui n’essaye pas de représenter un personnage. Heureusement que le contenu n’a rien à voir avec la qualité de la couverture. J’avoue sans mal que si la couverture avait ressemblé à ça lors de la sortie du premier tome, je ne l’aurais probablement pas lu aussi vite.

    Bien heureusement, la qualité de la plume n’a rien à voir avec cette décevante couverture. C’est une écriture douce, poétique, mais aussi très simple que j’ai aimé retrouver dans ce livre. La narration à la première personne m’a tout de suite permise de retrouver l’ambiance de l’univers, et la vivacité des personnages. La simplicité de l’auteur lorsqu’elle écrit la pousse également à être juste et réaliste tant dans ses descriptions que dans ses passages narratifs. Elle ne s’embarque jamais dans des tonnes de détails inutiles, et nous donne le nécessaire pour pouvoir nous inventer les scènes. J’ai lu le tout rapidement, avec un intense plaisir.

    Chose qui me fait beaucoup apprécié les sagas, c’est de retrouver tome après tome les mêmes personnages, et surtout de suivre leur évolution. Ici ne fait pas exception, et les personnages sont l’un des points les plus réussis et appréciés de cette lecture. Contrairement à beaucoup de romans où les personnages principaux m’insupportent, j’ai toujours aimé Tris et Tobias, un sentiment qui n’a fait que grandir tout au long de ma lecture. Et pourtant je me méfiais, car on m’avait dit que Béatrice devenait insupportable, néanmoins, ses sentiments sont écrits d’une telle manière que je n’ai pu que comprendre son état d’esprit fluctuant, j’ai été touchée par sa douleur, et ses difficultés à se remettre de la mort de Will. Pour Quatre ce fut la même chose, certaines personnes m’avait dit qu’il se comportait comme un enfant, qu’il se montrait souvent égoïste… Là encore, je n’ai pu que comprendre et approuver sa manière d’agir tout au long de l’histoire, son aveuglement à croire les sans-factions m’a paru tout à fait normal dans la mesure où il se sentait enfin chez lui.

    Mais, si ses deux personnages sont incroyables pris un par un, ils le sont encore plus lorsqu’on les regarde dans l’unité de leur relation. Leur couple est d’une douleur et d’une beauté à coupé le souffle. Veronica Roth a su faire nous faire ressentir les moindres vaguelettes les ayant animés : leurs doutes, leurs choix, leurs mensonges, mais également leur joie et leur bonheur, le tout avec une telle intensité que les larmes n’ont pas quittés mes yeux de tout le roman. J’ai été si heureuse de les voir ouvrir les yeux et se rendre compte de ce qu’ils étaient l’un pour l’autre à la fin que j’en ai pleuré de joie.

    Dans ce tome-ci, beaucoup de personnages secondaires ont pris quelque importance. Caleb par exemple, que j’appréciais beaucoup, mais qui a endossé un rôle auquel je ne m’attendais pas et qui m’a fait le détester. Christina m’a beaucoup touchée, et elle n’a jamais autant brillé à mes yeux que lorsqu’elle a pardonné Tris. J’en ai apprécié beaucoup d’autres, mais il serait trop long d’en faire la liste. Néanmoins, malgré l’importance qu’ils acquièrent, pour moi ils ne servent dans le fond qu’à faire ressortir un peu plus le caractère et les choix de Tris et Tobias.

    Le gros défaut des séries jeunesses aujourd’hui, c’est de se centrer beaucoup trop sur les histoires d’amour des personnages, et d’oublier la quête principale. Un défaut que je n’ai pas trouvé ici. L’auteur a réussi à entremêler les deux avec brio, sans pour autant qu’elles se confondent. Dans le premier tome, on n’en a appris beaucoup sur l’univers des factions, dans lequel évoluent les personnages depuis leur naissance. Dans ce tome-ci, c’est ce qu’il y avait avant qui nous est dévoilé et on confirme vraiment l’essence même du roman. Finalement, c’est le genre humain en lui-même qui est attaqué, et plus précisément l’égoïsme qui ronge la plupart des sociétés occidentales. Et en effet, tout serait plus simple s’il existait un peu plus d’altruisme en chacun de nous.

    Ainsi, c’est une lecture qui a finit par me faire adoré cette série, et je n’attendrais pas si longtemps avant de lire le prochain tome. Des personnages à l’histoire, c’est un tout magnifiquement pondéré que je conseille à tout le monde, même si beaucoup ne semble pas comprendre plus loin la nature profonde des personnages. 

     


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