• Thriller / Policier

    Thriller / Policier

    Photos modifiées par mes soins, mais prises sur ce site

  • Meurtres au bord de la Tamise (tome 3) de Bernard Knight

     

    Meurtres au bord de la Tamise (tome 3) de Bernard Knight

    Londres, 1196.

    A la demande de Richard Coeur de Lion, John de Wolfe a quitté son Devon natal pour rejoindre le Palais de Westminster où il vient de prendre ses fonctions de Coroner auprès de la cour du roi. Peu après son arrivée, le meurtre d'un clerc, poignardé en plein jour et jeté dans la Tamise, le conduit à soupçonner l'existence d'une conspiration destinée à renverser le souverain. Lorsque, quelques jours plus tard, une partie du trésor royal disparaît mystérieusement, puis que l'un des principaux responsables de sa sécurité est à son tour retrouvé mort, John sait qu'il doit faire vite pour démasquer les coupables.

    Car la reine douairière, Aliénor d'Aquitaine, est en Angleterre et pourrait bien, elle aussi, être en danger. S'appuyant sur une solide documentation et mêlant comme toujours personnages historiques et personnages fictifs, cette nouvelle enquête de John de Wolfe met l'intrigue au service de l'Histoire.

     

    Meurtres au bord de la Tamise (tome 3) de Bernard Knight

    Policier / Pygmalion / 390 p.

     

    Meurtres au bord de la Tamise (tome 3) de Bernard Knight

    Dans ce livre, Bernard Knight met en scène pour la troisième fois le charismatique coroner John Wolfe. Dans ce troisième tome, John quitte le Devon à la demande du roi, pour devenir le Coroner de la cour. Alors que l’été rend le temps lourd et pesant, John et ses acolytes ne comprennent pas pourquoi on les a nommés ici alors que rien ne se passe. Mais une série de meurtres vient troubler la tranquillité feinte du palais de Westminster !

    Dès les premières pages du livre, l’auteur nous entraîne au cœur du XIIème siècle où se déroulent les aventures du Coroner. Le contexte historique est si présent que l’on en vient souvent à se demander dans quel catégorie classé cet ouvrage : histoire ou bien policier. En  effet, on commence le roman par une note de l’auteur qui expose les faits historiques dans lesquels il fait s’étendre son roman. Cela donne une forte authenticité aux personnages ainsi qu’au roman dans son ensemble et ça permet aussi de s’immerger complètement dans l’univers où évolue les personnages.

    L’écriture de Bernard Knight est à la fois simple et imagée, mais plus taillée pour les descriptions que pour l’action. En effet, certaines scènes d’actions sont d’un réel ennui, ou encore trop rapide, sans qu’on est le temps de les voir passer. Quant à ses descriptions, on a l’impression de les voir s’animer sous nos yeux. La lecture reste néanmoins parfois difficile à certains moments, je me suis parfois sentie perdue lorsque l’auteur utilise le jargon du Moyen-Âge, heureusement annoté par l’éditeur. Néanmoins, l’auteur a su poser une ambiance qui sied tout à fait au roman.

    Je craignais, en commençant le roman de ne pas comprendre la relation entre les personnages, car je n’avais pas lu les deux premiers tomes. Mais je n’ai eu aucun problème de ce côté-là, notamment grâce à un récapitulatif des personnages au début du livre, mais aussi par la simplicité avec laquelle l’auteur nous présente des situations et des relations qui se révèlent au final très compliqué. Mais encore, j’ai trouvé que les personnages en plus de paraître authentiques, étaient vivants et avaient chacun leurs propres caractères. Pourtant, ce réalisme dans les personnages empêche de s’identifier à eux.

    L’intitulé de la série annonce d’emblée qu’il s’agit d’un livre policier. Pourtant, j’ai trouvé l’intrigue policière de ce roman lente et plate. L’enquête n’était intéressante que transposer au Moyen-Âge, ce qui en même temps est gênant pour son avancé. Le suspense est quasi nul, et la fin est très facile à deviner. Mais il faut avouer que l’époque choisit laisse peut de place pour manœuvrer, en effet, seul la perspicacité du Coroner est en jeu. Mais cela n’est pas assez mis en avant à mon goût.

    Pour conclure, c’est un livre à lire surtout pour son côté historique, mais où il ne faut pas s’attendre à de grands frissons. Malgré ça, je le recommande car il a été pour moi une grande immersion dans une époque souvent utilisée, mais erronée  dans beaucoup d’ouvrages. De plus, les personnages restent sympathiques et les descriptions très réalistes et agréables.

    Pour finir, merci aux éditions Pygmalion et au Sanctuaire de la lecture pour ce partenariat, qui fut la découverte d’un bon auteur.


    votre commentaire
  • Au commencement du crime (tome 1) de Nora Roberts

     

    Au commencement du crime (tome 1) de Nora Roberts

    New York. Le lieutenant de police Eve Dallas consacre sa vie à traquer les criminels. Dans son métier, pas de place pour les sentiments ni pour les états d'âme. Alors, les cauchemars qui hantent ces nuits, elle les oublie. Comme son passé. Mais le jour où on découvre Sharon Deblass assassinée à son domicile, sa belle assurance vacille. Son enquête -strictement confidentiel- la conduit chez Connors, milliardaire séduisant et énigmatique, que tous les indices placent au premier rang des suspects.

    Lorsque deux autres prostituées sont assassinées, Eve se débat entre suspicion et passion. Le meurtrier la nargue. Connors veut l'aider. L'un resserre lentement son étau autour d'elle tandis que l'autre l'enivre de ses étreintes.

     

    Au commencement du crime (tome 1) de Nora Roberts

    Policier / J'ai Lu / 317 p.

     

    Au commencement du crime (tome 1) de Nora Roberts

    Il est étrange de voir comment le premier tome d’une série peut-être perçu lorsque ce n’est pas le premier que l’on lit ! Je m’explique : pour l’un de mes anniversaires, j’ai reçu en cadeau le tome 29 des enquêtes du Lieutenant Eve Dallas, personnage phare de cette série de Nora Roberts. Après l’avoir adoré, j’ai continué un peu, toujours dans le désordre jusqu’à tomber sur le tome 1. Et Ô quelle merveille ! J’ai eu l’impression de découvrir la série sous un nouveau jour.

    Au premier paragraphe, nous voilà plongé dans le quotidien d’Eve, lieutenant de la police de New-York. Mais ce n’est pas n’importe qu’elle New-York, on se retrouve au cœur d’une ville nouvelle, étrange et futuriste. En effet, Nora Roberts choisit de situer son histoire dans le futur, donnant à son roman de faux airs de science-fiction, ce qui a tendance à nous déboussoler. Fait renforcé par le début du roman, qui démarre instantanément, sans préambule, comme on pourrait s’y attendre avec un livre de science-fiction normal. On en déduit donc, que malgré l’époque de l’histoire, l’auteur reste centré sur l’enquête policière. Ce début rapide a pour conséquence de nous rendre quasiment prisonnier du livre, on ne peut plus le lâcher tant que l’on n’a pas fini.

    Vous vous doutez bien que des premières pages accrocheuses ne font pas tous le travail. J’ai découvert avec cette série une auteure particulièrement talentueuse, qui fait danser les mots au bout de sa plume. Elle nous sert ici une écriture légère, vivante, poétique et adaptable. Elle excelle dans les descriptions comme dans les scènes d’action, pouvant décrire à la perfection une nuit d’amour comme une scène de crime particulièrement sanglante et affreuse. Le tout emprunt d’un tel réalisme que l’on pourrait presque voir se dérouler un film, elle pourrait presque nous faire croire à la réalité de l’époque qu’elle décrit, alors que pourtant il suffit de regarder par la fenêtre pour se rendre compte que rien de tout ça n’existe (ce que l’on redécouvre presque avec regret) !

    Maintenant les personnages… Que dire d’eux, où plutôt d’elle : Eve… Si dans les tomes suivants elle n’est plus seule, l’auteur s’empare exclusivement d’elle dans ce premier tome. Nora Roberts nous peint ici le tableau d’une jeune femme haute en couleur. Là encore j’insiste sur le réalisme du personnage, mêlant à la fois de nombreuses qualités ainsi que de nombreux défauts. Torturée, ne vivant que pour son métier, elle semble aussi proche que lointaine et on ne sait d’elle que ce qu’elle-même se souvient de son histoire. On évolue avec elle, en elle tout au long du roman, partageant ses émotions et des sentiments de page en page, sans pour autant que le récit soit écrit à la première personne du singulier. Le second personnage qu’il serait bon de citer est Connors : un prénom, pas de nom… Mais qui deviendra par la suite le second personnage principal de la série. Mystérieux, extrêmement riche et surtout le principal suspect d’Eve dans son enquête. Mais malgré le fait qu’elle se refuse à déroger aux règles, l’amour ne connait aucune limite, et ne s’arrête pour aucunes règles justement.

    L’univers, quant à lui, est peu décrit. On le découvre petit à petit, au fil des pages de l’enquête par les yeux d’Eve. Pourtant on n’a aucun mal à s’y retrouver. Ce qui est complexe, l’auteur nous l’explique. Pour le reste, c’est un univers qui n’est pas très original, on y retrouve des voitures « volantes », des technologies surdéveloppées, et des voyages hors-planète. Rien qui ne mette notre imagination au défi. Cela convient parfaitement à l’histoire et au style de roman, parfaitement adapté à l’histoire de Nora Roberts, et tout juste assez compliquer pour mettre en valeur l’énigme mise  en place par l’auteur. Car il faut bien l’admettre, si c’est une jolie enquête, recherchée et bien menée, elle ne vaut ni du Sherlock Holmes, ni du Hercule Poirot. Fait amplement compensé par tout le reste du roman !

    Pour conclure, ce fut un véritable coup de cœur, si je devais mettre une note, je lui mettrais plus de 10/5 ! Lire ce premier tome après le 29 m’aura permis de découvrir le début de l’histoire d’amour entre Eve et Connors, de comprendre certaines choses que je n’avais pas bien saisie… Bref, vous l’aurez compris, c’est une lecture que je conseille à tous, mais plutôt pour adultes et jeunes adultes tout de même ! Certaines scènes peuvent être choquantes pour des plus jeunes.


    votre commentaire
  • L'oeil du Corbeau (tome 1) de Shane Peacock

     

    L'oeil du Corbeau (tome 1) de Shane Peacock

    Sherlock Holmes, 13 ans, est le fils d'une union décriée entre une jeune aristocrate et un professeur juif sans le sou. Dans le Londres des années 1860, ce mariage rejette la famille en marge de la bonne société. Jeune homme solitaire, fasciné par sa mère à laquelle il est extrêmement attaché, Sherlock a un esprit rebelle et intuitif. Au début du roman, une ravissante jeune femme a été brutalement assassinée dans un quartier pauvre et malfamé de Londres. Arrêté par la police, un jeune Arabe clame son innocence. Sherlock se passionne aussitôt pour l'affaire et débute une enquête parallèle. Une enquête qui va bouleverser sa vie à jamais et fixer à tout jamais son destin.

     

    L'oeil du Corbeau (tome 1) de Shane Peacock

    Policier / Milan / 208 p.

     

    L'oeil du Corbeau (tome 1) de Shane Peacock

    Comment ne pas être attirée lorsque trône sur une couverture le nom de Sherlock Holmes ? Pour moi ce serait impensable, une fois entre mes mains, il fallait à tout prix que je le lise, même si l’auteur n’est pas le créateur de mon héros préféré… Et oui ! C’est encore une adaptation, un auteur qui reprend le célèbre détective à sa sauce. Ici, c’est encore au-delà ! Shane Peacock décide de donner une enfance à Sherlock Holmes, ce qui, justement, lui manque terriblement dans l’œuvre de Doyle : une simple et petite référence à son passé. Alors comment ne pas craquer ? Mais voilà : personne ne peut égaler Sir Arthur Conan Doyle quand il s’agit de parler ou de saisir l’essence même de ce personnage.

    Je pourrais et je vais surement paraître intransigeante voire méchante tout au long de cette chronique, mais il y a une chose qui est importante à savoir : Sherlock Holmes est mon personnage favori en littérature, et cela tout genre compris. J’ai lu et relu de nombreuse fois ces aventures, au point de les connaître mieux que ma propre poche. C’est pour cette raison que je ne puis lire ce roman de manière objective, sans le comparer à l’œuvre originale. Je m’en excuse d’avance.

    A propos de la couverture, il y a tout de même quelques mots à dire. Elle illustre parfaitement les deux titres : tout d’abord le jeune garçon qui représente le personnage principal de l’histoire, et ensuite  le corbeau, qui lui illustre le titre du livre : l’œil du corbeau. C’est peut-être aussi le seul moment où l’on trouve une référence à un corbeau dans l’histoire, mais j’y reviendrais plus tard. La couverture, sombre et oppressante met immédiatement dans l’ambiance du roman… Elle donne une impression de mystère et éveille la curiosité du lecteur. Le quatrième de couverture quant à lui n’a rien de spécial, ou du moins n’a en rien influencé ma décision. Néanmoins il sous-entend une enquête haletante, ce qui pourrait en décevoir quelques uns.

    La plume de l’auteur maintenant, elle est forte agréable à lire, tout en simplicité. Deux ou trois détails ont pourtant attiré mon attention. Tout d’abord, le récit se fait au présent, ce qui est fort surprenant pour une histoire dont l’action se déroule au XIXe siècle. Cela n’a rien de particulièrement gênant et on s’y habitue vite tant le style de l’auteur est fluide. En revanche c’est le deuxième petit détail qui m’a le plus gênée : c’est la manière dont son personnage, Sherlock, désigne ses parents. Car il est clair que l’auteur met en place ici un point de vue interne, malgré une narration à la troisième personne du singulier. En effet Sherlock désigne ses parents par leur prénom, ce qui est singulier dans la bouche d’un enfant de treize ans. A mon avis , pour l’auteur cela fait partie intégrante du personnage qu’il essaye de reprendre. Ces quelques détails mise à part, l’écriture de l’auteur est très facile à lire, sans erreur de style.

    Parlons maintenant des personnages, autres que celui de Sherlock Holmes. Beaucoup sont tirés des romans de Sir Arthur Conan Doyle : comme Lestrade père et fils. Le fils étant, on s’en doute, le futur inspecteur qui aidera Sherlock  dans l’œuvre originale. Maléfactor, quant à lui, n’est pas sans rappeler le célèbre Moriarty, ennemi de toujours du célèbre détective. C’est donc surement lui enfant. On note aussi un clin d’œil au créateur de tous ces personnages avec la famille Doyle qui deviendra, au moins un membre, l’un des personnages principaux du roman. Parlons en d’ailleurs d’Irène Doyle, ainsi qu’elle est nommée dans le roman. Son prénom, mais surtout la relation qu’elle établit avec Sherlock au cours du roman, cette fascination qu’il ressent pour elle, ne sont pas s’en rappeler, là encore, la célèbre Irène Adler. La seule femme ayant un jour mis Holmes en échec. Et pourtant, s’il est vrai qu’elle puisse prendre le nom d’Adler par le mariage, j’imagine très mal cette jeune fille de bonne famille, aux mœurs douces et aussi éprise de justice, devenir l’impitoyable femme dépeinte plus tard par Arthur Conan Doyle. Ainsi, on peut, pour moi, noter une première erreur d’interprétation dans l’enfance de Sherlock Holmes. Mais ce n’est que pur hypothèse de ma part dans la mesure où Irène ne porte pas le patronyme d’Adler. Pourtant ce serait vraiment trop gros comme coïncidence, non ?

    J’ai donc parlé des personnages secondaires, mais quant est-il du personnage principal de ce roman ? Le grand et surtout unique Sherlock Holmes ? J’imagine qu’il est difficile pour un auteur de reprendre le personnage d’un autre et surtout de se l’approprier sans trahir le caractère que lui a donné son créateur, d’en saisir l’essence pour pouvoir l’adapter au mieux à son style d’écriture, surtout si le personnage en question est connu de tous. On pourrait croire aux premiers abords que réutiliser un personnage en le mettant en scène à une autre époque, ou bien en l’imaginant à un autre moment de sa vie, comme ici, pourrait être plus simple et laisserait plus de libertés d’interprétation. Pour les personnages les plus simples cela pourraient être vrai, pour les plus complexes au contraire c’est beaucoup plus dur. On se retrouve ici avec Sherlock Holmes que Doyle a fait complexe mais surtout complet. Il fallait donc retrouver un jeune Sherlock, certes un peu différent du vieux, car bons nombres de ses traits de caractères peuvent être expliqué par les aléas de sa vie. Mais tout de même un jeune Sherlock où l’on retrouverait tout de même l’essence du personnage de Doyle.

    Mais on a ici trop de détails qui ne collent pas, trop de choses sont laissées de côté, et à certains moments on pourrait même croire que l’auteur n’a jamais lu une aventure de Sherlock Holmes. Quelqu’un qui aurait lu Sherlock Holmes saurait que Doyle ne place pas son personnage dans un milieu défavorisé. A plusieurs reprises, dans les aventures de Sherlock Holmes, Doyle fait passer ce message : il est quasiment impossible durant l’ère victorienne de réussir si on part de rien. Qu’elle a donc été ma surprise de découvrir dans ce livre un jeune Sherlock ayant été élevé dans les quartiers pauvres de Londres. Certes sa mère est une ancienne noble déshéritée par ses parents à cause de son mariage, ce qui d’ailleurs explique l’éduction de notre héros dans le livre, mais sans argent, notre jeune ami est privé d’un instrument qui fera son identité dans l’œuvre de Doyle : le violon. Beaucoup d’autres éléments dans l’histoire vont à l’encontre d’un Sherlock tel que son créateur le fit paraître dans ses romans. Il serait néanmoins trop long de les citer tous. Le fait est que son personnage est fade, sans aucune saveur, ce n’est qu’une page de livre usée par les trop nombreuses photocopies. La véritable jeunesse de Sherlock Holmes est surement beaucoup plus vive et plus inspirée que l’image que cet auteur nous envoie.

    Je vais tout de même parler un peu du livre seul et de ce que l’histoire vaut réellement par son univers. Nous nous retrouvons rapidement plongés dans une Londres victorienne au cœur des quartiers pauvres. L’histoire nous fera pourtant voyager entre deux univers diamétralement opposé, deux visages de la ville, le sombre et le sanglant où règnent pauvreté et violence, tandis que de l’autre, les beaux quartiers où s’alignent maisons de luxe et où les habitants sont d’autant plus sournois et dangereux. Deux mondes qui pourraient être bien mieux et bien plus exploité par l’auteur, ce qui donnerait plus de profondeur et de réalisme à son histoire. Au-delà de l’enquête policière, l’auteur fait tourner l’histoire autour de la psychologie des personnages, qui à leur tour manque de profondeur. Un dernier détail m’a perturbée au cours de cette lecture, liée au titre du roman. Tout au long de l’histoire, le jeune Sherlock Holmes se lient d’amitié avec des corneilles, mais à aucun moment on ne voit apparaître un corbeau, qui pourraient faire échos au titre du roman. Un détail sans grande importance, mais étrange tout de même.

    Pour finir, je pourrais dire que cette lecture m’a déçue à bien des abords, mais pour relativiser je dirais que ce roman est destiné à un public bien plus jeune que mois, des collégiens probablement si on veut un ordre de grandeur. Néanmoins plusieurs éléments me font penser à une série, et si une suite venait à paraître, alors je la lirais surement, et peut-être alors que l’œuvre complète pourrait me séduire… Qui sait ? Parfois il est plaisant de rêver à l’impossible.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique